Foire aux questions

Parce que la sécurité passe avant la commodité. Nous avons connu des accidents graves, dont deux mortels. Les réductions de vitesse et les bollards ne sont pas des choix esthétiques : elles servent à sauver des vies. Elles incitent les conducteurs à ralentir, et les études démontrent leur efficacité. Je sais que ça demande de s’ajuster, mais la sécurité de nos enfants n’est pas négociable.

Je partage cette frustration. La portion principale du chemin d’Old Chelsea relève de la juridiction provinciale, donc on ne peut pas simplement y envoyer nos équipes. Cela dit, je ne veux pas donner l’impression de me décharger de la responsabilité. Le conseil a demandé par résolution au Ministère des transports et le la mobilité durable pour une priorisation des travaux de réfection. J’ai eu plusieurs rencontres avec le MTMD, dont avec la ministre et le député et m’engage à  talonner la province jusqu’à ce que les choses bougent, et à tenir les citoyens informés tout au long du processus. Récemment j’ai reçu que le MTMD était en analyse pour une réfection du tronçon entre la 105 et l’A-5. En attendant, on entretient nos sections municipales pour les garder sécuritaires et praticables.

Excellente question! Ce sont deux projets distincts. Le nouveau Centre de santé de Chelsea regroupera des services de médecine familiale et de santé communautaire directement ici, pour éviter aux résidents de devoir se rendre à Gatineau ou en Ontario pour des soins de base. Le nouvel hôpital régional, lui, est un projet provincial séparé (pas encore démarré), qui sera situé à Gatineau (secteur Cité-des-Jeunes / Centre Asticou). Les deux sont importants, mais le centre de santé chez nous fera une vraie différence au quotidien pour les familles de Chelsea.

Notre identité est notre plus grande force. Nous protégeons les corridors écologiques,nos milieux naturels et notre biodiversité , appuyons l’objectif d’ACRE d’atteindre 30 % de territoire protégé d’ici 2030, et nous veillons à ce que le développement s’intègre au cadre naturel de Chelsea.La densification du périmètre urbain exigé par Québec avec les Orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT) vient protéger le territoire rural et limitant l’étalement urbain.  La croissance, oui, mais dans le respect de notre environnement, de notre paysage et de notre esprit communautaire. C’est un engagement total de ma part.

C’est une impression compréhensible, mais incomplète. Les grands projets se concentrent au cœur du village parce que c’est là que se trouvent les services d’aqueduc, d’égouts et de transport collectif. Mais nous avons aussi investi dans les parcs, les sentiers et les infrastructures à Farm Point, Hollow Glen et ailleurs. Plusieurs travaux d’adaptation aux changements climatiques ont été réalisés avec plusieurs changements de ponceaux, reprofilage de fossés. J’ai grandi en milieu rural, et je comprends l’importance de l’équilibre. Chelsea, c’est une seule communauté, et chaque secteur compte.

Nous avons mis en place un Plan de gestion saisonnière avec la collaboration annuelle de la CCN et la MRC et même avec Camp Fortune pour l’hiver qui échelonne l’afflux de visiteurs, encourage le tourisme hors saison et améliore la signalisation et le stationnement. Nous investissons dans des options de stationnement incitatives pour réduire la pression au centre. La promotion des différentes options de mobilité durable font aussi partie des solutions avec les aménagements cyclables sécuritaires et le projet de navette de semaine et de weekend qui fonctionnent très bien pour réduire les déplacements vers Chelsea en auto. L’objectif n’est pas de freiner le tourisme, mais de mieux le gérer, pour que les résidents puissent eux aussi profiter de leur village.

En fait, le débarcadère reste ouvert, et le compromis trouvé est d’installer les barrières tout en les laissant ouvertes jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. L’idée n’était pas de restreindre l’accès, mais de le rendre plus sécuritaire, plus durable et, au fond, plus pratique.C’est pourquoi nous voulons prendre le temps de mieux planifier et consulter la population en 2026 pour une solution locale. Le but est de protéger nos rives tout en améliorant l’accès à long terme, pour les résidents, les plaisanciers et la nature.

Je sais que l’abordabilité est une réelle préoccupation. Bien que plusieurs facteurs relèvent de l’économie nationale et mondiale ( inflation, taux d’intérêt, coûts des matériaux), les municipalités ont tout de même un rôle à jouer pour soutenir leurs citoyens. 

Nous soutenons le développement de logements pour les aînés et les familles, encourageons la location à long terme plutôt que la spéculation à court terme, et gardons les taxes aussi stables que possible tout en maintenant les services. Nous avons limité les locations à court terme (AirBnB) pour préserver l’accès à la propriété et encourager le locatif à long terme. Une première coopérative de propriétaires est en construction, offrant des logements à 25 % sous le prix du marché, et la maison des aînés a été construite, offrant 12 logements inclusifs et accessibles. L’arrivée de nouveaux multilogements au centre du village, à proximité des services, donne aussi une option à nos jeunes et à nos travailleurs pour continuer de vivre dans la communauté où ils ont grandi.

Les familles sont au cœur de Chelsea. J’ai dirigé une entreprise de camps de jour pendant des années, alors je sais à quel point des programmes accessibles sont essentiels. Je m’engage à ramener le coût des camps municipaux à la moyenne régionale. Des rues sécuritaires, des loisirs de qualité et des services communautaires solides. C’est ça qui garde les familles ici, et c’est ce que je continuerai à prioriser.

Chelsea a fait de grands pas ces dernières années : un nouvel optométriste, deux pharmacies, plus de places en garderie et un CLSC dont les services ont été bonifiés. La vitalité économique fait aussi en sorte que de nouveaux commerces locaux permettent aux résidents d’acheter local sans devoir dépendre de Gatineau et d’Ottawa, et ce au centre du village, à Farm Point et au sud de la municipalité près du pont Alonzo (oui, ce secteur commercial est à Chelsea!) Le nouveau centre de santé avance, et la future école primaire rapprochera l’éducation des familles. Nous modernisons aussi nos outils numériques, de la plateforme Pivot aux vidéos résumant les séances du conseil, pour rendre la vie municipale plus accessible.

Excellente question. Et une distinction importante. La dette, c’est ce qu’on emprunte pour financer des infrastructures à long terme; un budget équilibré veut dire qu’on vit quand même selon nos moyens chaque année. Contrairement aux gouvernements provincial et fédéral, une municipalité doit avoir un budget équilibré et ne peut pas faire de déficit. Emprunter pour les routes, l’eau, les infrastructures ou les loisirs, c’est comme une hypothèque : on répartit le coût dans le temps pour ne pas tout faire payer aux citoyens d’aujourd’hui. En comparant Chelsea à d’autres municipalités régionales, la dette de Chelsea est un peu plus élevée, oui, mais il faut comprendre que nous avons aussi une valeur d’infrastructures municipales aussi plus élevée que nos voisins. Les conseils municipaux précédents et actuel ont investi dans nos infrastructures (réfections de plusieurs routes, VVC, aqueducs et systèmes d’égouts municipaux (centre village et Farm Point), centre Meredith, adaptation aux changements climatiques et préconisons les travaux en régie (par ex. déneigement) plus tôt que d’aller à contrat sans prévisibilité.  A titre d’exemple, le conseil sortant a augmenté la dette de +/- 15 M$ dont 10.1 M$ pour la réfection du chemin de la rivière à Farm Point et 5M$ pour acquérir des terrains dont le terrain de la future école primaire de Chelsea au centre village et un terrain derrière la pharmacie près de l’hôtel de ville pour besoins futurs. Nos ratios de dette par rapport à la richesse foncière uniformisée de la municipalité nous place dans une bonne position. Toutefois, il faut continuer de gérer les finances publiques de façon stratégique et avec précaution en maximisant les subventions disponibles, ce que j’ai fait et continuerai de faire.

Parce qu’on veut bien faire les choses. Chaque grande décision inclut maintenant une consultation citoyenne, une analyse environnementale, le tout avec les rapports et recommandations d’experts et ultimement avec une évaluation financière et l’adoption du budget. Ça prend un peu plus de temps, mais ça évite les erreurs et ça renforce la confiance. Le progrès durable se bâtit sur des bases solides.

Parce que Chelsea ressent déjà les impacts : inondations, tornades, derecho ,verglas, fumée des feux de forêt et vagues de chaleur. Investir dans la résilience climatique, ce n’est pas idéologique, c’est de la gestion de risques. En protégeant nos forêts, en améliorant nos systèmes d’eaux pluviales ou en électrifiant notre flotte, on évite des coûts de réparation futurs et on protège nos maisons et notre qualité de vie. L’action locale compte. Ce qu’on fait ici s’inscrit dans un ensemble plus large, et on a vu que les crises mondiales n’ont pas de frontières.